J’ai toujours fait des séances longues. Plusieurs heures, une demie journée. Il faut bien ça pour que la confiance se transforme en normalité et qu’on puisse faire des photos moins tendues.
Là nous avions une journée et nous nous connaissions déjà. Pas que les enjeux n’existaient pas mais la crainte et la retenue étaient hors sujet.
Je crois que ces photos c’est aussi ça : Pouvoir rester simple, accepter de ne pas chercher à poser. Photographier le quotidien c’est aussi pouvoir entrer dans le quotidien sans le transformer en situation exceptionnelle.