Il est rare que je ne commence pas par des portraits. Souvent j’en retiens un pour commencer la série parce que c’est aussi ainsi que ça se passe sur place.
Le portrait permet d’entendre le déclencheur avant de se sentir à nu. On s’apprivoise l’un l’autre. Probablement suis-je celui qui a d’ailleurs le plus besoin de ces préliminaires pour oser sortir de ma zone de confort et entre dans l’intime de l’autre.
Je ne me souviens plus si nous avions commencé ainsi. Probablement que oui mais ce n’est pas ce que je retiens. J’ai cherché avant de trouver ces corps ensembles. Nous avons été deux à devoir être apprivoisés ce jour là.