Où va-t-on ?
Le positionnement de ces séances est plus difficile. Je ne peux pas diriger. Cela casserait tout l’instant, la complicité, le désir. Pire que tout. On ne créé pas artificiellement tout ça. Pas moi.
Se faire oublier est illusoire. Il y a un éléphant dans la pièce. Je le sais. Elles le savent. Aucun ne peut faire semblant de l’oublier. Je ne laisse pas l’oublier. Je tourne. je cherche. Nous sommes là dans une intention et je ne dois pas m’interdire de demander à corriger quelque chose, à bouger pour permettre quelque chose de différent.
L’équilibre est complexe. Il est encore à trouver.
Ce regard c’est celui où on s’interroge, où on parle en silence sans le photographe. La complicité dit tout et c’est aussi ça qui est si beau.