Le costume de tous les jours c’est celui qui donne confiance. On se protège, on joue le rôle que la société attend de nous. Ce rôle on finit par l’incarner, par le confondre avec nous-même tellement on peut y devenir à l’aise.
Oh combien il est difficile de le retirer… Cette confiance et cette assurance tranchent totalement avec la danse complexe précédente ou la timidité qui s’installera par la suite quand les vêtements tomberont.
Quand on a remis un autre costume, l’assurance était de nouveau là. Certes le déroulement a permis d’instaurer la confiance et la complicité entre temps mais il y avait aussi autre chose. S’habiller c’est mettre une carapace, incarner un rôle qui nous permet de nous protéger, de nous cacher un peu.
Nous jouons tous les jours. Peut-être que si nous savions voir le corps, si nous ne le cachions pas, nous nous rendrions compte qu’en face nous avons des personnes, peu différentes de nous-même. Peut-être que la compassion et l’empathie primeraient un peu plus sur l’impression de devoir braver les éléments… et ses propres congénères.