J’aime quand l’œil se perd.
Je ne cache pas l’objet de mes photos. Je n’essaie pas toujours de tromper. J’aime juste quand finalement on y voit des formes et des textures plus que les connotations sociales qu’on colle habituellement aux corps nus.
C’est une façon pour moi de changer mon regard, en essayant de guider celui des autres.
Peut-être qu’un jour, quand le regard de la société sur le corps aura changé, j’oserai plus facilement m’accepter moi-même.
Je n’y crois guère mais voir chacun avancer sur son chemin me fait finalement aussi avancer sur le mien.