J’ai une fois sur deux un gros malaise lors du premier passage sur les photos d’une séance. L’impression d’avoir tout loupé, de finir avec une qualité digne de quelqu’un qui n’a aucune recherche, peur de la réaction du modèle, de son jugement sur mon travail voire d’être pris pour un imposteur, et surtout de décevoir.
Et vient la dernière touche avant publication – avec l’aide de quelques ami·e·s, merci à vous – qui me permet d’avoir quelque chose que j’aime et dont je suis parfois fier.
La publication de cette séance a commencé par trois images en couleur et j’ai l’impression d’avoir fait un pas de plus. Traiter la couleur et trouver le côté intimiste me parait infiniment plus difficile que tout ce que j’ai fait jusqu’alors, et pourtant j’aime particulièrement la dernière.
Le noir et blanc reste toutefois un vrai choix, au delà de la simplicité, et le reste de la séance s’y tiendra. Pour les images brutes j’y trouve une force que je ne perçois pas autrement. C’est encore plus vrai sur les compositions simples et directes comme celle ci. Elle existe toutefois aussi en couleurs.