Se dire qu’il n’y a pas d’enjeu, arrêter de se poser des questions, avancer comme on ne l’aurait pas cru possible.
Je fais partie de ceux qui pensent. toujours. tout le temps. à tout. C’est au point où depuis tout petit j’ai mes stratégies pour occuper mon cerveau à des calculs et choses complexes pour éviter qu’il ne tourne à vide sur des questions émotionnelles ou des appréhensions du quotidien. Ceux qui y prêtent attention me voient encore parfois bouger mes doigts suivant un ordre incompréhensible.
Jouer sans penser. Avancer sans réfléchir. Ce ne m’est pas totalement étranger mais ce sont des respirations hors du temps que je ne sais pas organiser moi-même.
Je vous vois. Votre attitude de calme arrive parfois à me traverser. Vous ne ressentez rien mais pour moi ça change tout.