Je ne photographie pas les idées noires, et l’instant de la photo était en fait un moment tout à fait tranquille entre nous deux. Et pourtant, j’ai l’impression que mon état d’esprit lors des développements joue finalement plus que la réalité lors de la prise de vue.
Parfois je prends des semaines, voire des mois pour rendre des photos. Ça vient quand c’est le bon moment, en fonction des pensées et de la disponibilité mentale. L’alternative donne des résultats très noirs.
Avec Hélène.