D’ordinaire vous voyez un peu le début. Ce sont ces photos plus sérieuses où le corps ne se laisse pas apparaître, comme la couverture d’un livre qui reste à ouvrir.
On commence ainsi, à s’habituer à l’appareil, à échanger pour se connaître et s’apprivoiser. Là j’avance pas à pas — une épaule, une hanche — certainement plus pour ne pas me brusquer moi que pour la modèle.
Cette photo n’est pas une couverture, c’est un prologue. La tension existe déjà, l’histoire se laisse entrevoir. On respire mais déjà dans l’imaginaire, le souffle déjà un peu plus court.