Qu’il y a-t-il de plus fort que deux mains qui se croisent et prendre quelqu’un contre son cœur ?
Rien ne compte. On cherche juste à prolonger l’instant.
C’est le genre de photos où les détails ne comptent pas. Chercher de l’épuré ou du bien propre n’apporterait rien. L’oreiller en bataille contribue au contraire à geler ce moment, celui où l’environnement ne compte plus.
J’avais une autre version, cadrée plus serrée mais surtout avec une orientation moins droite qui me semblait convenir mieux à l’instant. Je l’apprécie plus malgré le manque de vide mais la présence de deux personnes s’y devine tout juste. Le lecteur n’y verra pas ce que je voulais capturer.