On voit tout de suite le nu comme une question d’interdit ou de désir. J’en ai joué mais j’y vois d’abord l’abandon des artifices.
Il s’agit d’arrêter de paraitre, de ne pas se cacher et de ne pas s’en préoccuper. Plus qu’un abandon, c’est une acceptation, du corps mais aussi de soi, de qui on est.
Mon rapport au nu masculin est plus complexe, probablement justement parce qu’il n’y a pas cette connotation de désir ancrée au plus profond depuis des années.
Il ne reste que l’acceptation de soi mais cette acceptation est d’autant plus forte. Ce nu, simple, c’est rester au plus sincère, malgré la présence d’un tiers. C’est une façon d’être un super-héros sans avoir besoin de cape.