Il y a deux nus. Le nu à vocation érotique et le nu à vocation de vérité.
L’érotique cherche à cacher, à laisser deviner. C’est l’imagination qui créé la tension ou l’interdit. Le tabou fait partie intégrante de l’histoire. C’est même lui qui la créé.
Je m’inscris plus dans le second. Il s’agit de se livrer, de refuser les artifices, de reprendre conscience du corps et d’en refuser le tabou.
Et pourtant parfois je me remets à cacher. Il y a forcément une question de vie privée pour certains modèles mais c’est aussi une question de recréer un quelque chose d’un peu moins brut.