Je commence toujours par des portraits. Initialement c’était un peu m’assurer que j’aurais toujours quelques clichés à montrer, même si j’échoue à toute la suite. Les portraits peuvent être communs, mais il y en a toujours au moins un qui n’est pas totalement à jeter.
Je me suis habitué et j’y passe de plus en plus de temps. C’est là qu’on s’habitue à l’appareil photo, qu’on tisse quelque chose. Il y a une discussion, beaucoup de questions. Quelque part c’est ce qui commence à ce moment qui m’apporte beaucoup : On perce un peu de personnalité. On se rencontre. C’est probablement ce qui fait que, pour moi, les photos que je fais ensuite n’ont pas toujours le même style ou la même approche.