Que puis-je montrer ici ? Quelles images dois-je marquer comme sensibles ?
Synthèse actuelle :
- Je ne fais pas de pornographie et n’en publie pas ;
- Je marque — généralement — comme sensible les plans de détail avec un sein ou un pubis, les images de nu ou de lingerie très orientées séduction, et les plans plus larges qui présentent une nudité complète un peu trop directe ;
- Je ne marque pas pour autant systématiquement comme sensible les images à visée artistique dès qu’elles comportent un sein, une hanche ou un corps dénudé ;
- Je considère assez facilement comme acceptable tout ce qui pourrait être publié comme publicité en 4x3 dans la rue, sur la devanture d’une pharmacie ou sur le côté d’un abri bus ;
- J’applique d’abord mon jugement subjectif en fonction du ressenti et de l’intention de la photo plus qu’en fonction des parties du corps dévoilées ou non.
Note : Le sujet n’est pas bouclé et évoluera en fonction des retours qu’on me fera.
Vis à vis de la loi
Du point de vue de la loi les seules contraintes sont vis à vis de la pornographie. Je n’en fais pas
Vis à vis des règles de mes instances
La charte de l’instance qui m’héberge n’en dit pas vraiment plus concernant les images. Tout au plus on m’y recommande sans m’y contraindre de mettre un avertissement préalable aux discussions à propos de sexe.
Par extension je considère comme recommandé de marquer comme sensibles les images où le sexe est significativement visible, ainsi que celles qui peuvent laisser penser à une intention sexuelle explicite. Normalement je m’y tiens.
Vis à vis de ceux qui me lisent
J’indique très explicitement dans ma bio que je ne cache pas les corps. Ceux qui s’abonnent le font en connaissance de cause.
Il reste que mes images seront aussi visibles à des tiers, soit dans les flux publics soit parce qu’elles sont repartagées par mes abonnés.
Ce qui est dans un fil public est dépendant des chartes de chaque instance. Si les équilibres des chartes de mamot.fr ou framapiaf.org ne vous conviennent pas, je vous encourage à mettre ces instances sous silence.
Pour ce qui est des repartages, en théorie c’est à ceux qui le font de juger de leurs propres abonnés, des règles leur propre instance, et des attentes correspondantes. Si certains repartages vous semblent arriver dans une communauté avec des attentes différentes, je vous propose d’en discuter avec ceux qui sont à l’origine de ces repartages.
Vis à vis des tiers
Je sais que, malgré tout, mes contenus finiront par toucher des tiers qui ne savent pas ce que je fais, et qui n’ont pas forcément les mêmes attentes.
Je me contrains donc à une politique un peu plus stricte.
J’ai choisi de marquer comme sensible tout ce que je ne me sentirais pas d’afficher sans contexte dans la rue ou face à de jeunes enfants (j’en ai un, donc c’est un test très pratique).
En général j’indique comme sensibles les plans de détail avec un sein ou un pubis, les images de nu ou de lingerie très orientées séduction, et les plans plus larges qui présentent une nudité complète un peu trop directe.
C’est subjectif et pas toujours constant. Je fais « au mieux ».
De manière générale je suis quand même plus strict que ce qui est accepté en 4×3 comme publicité dans la rue ou sur les abris bus.
J’ai toujours une visée artistique et je ne crois rien produire de particulièrement choquant ou qui poserait de toutes façons un réel problème même auprès de très jeunes enfants.
Vis à vis de la société
J’ai toutefois choisi de ne pas systématiquement indiquer comme sensible une image dès qu’elle comporterait un bout de sein, de hanche ou de corps dénudé.
Je ne veux pas appliquer la règle Instagram qui bannit tout téton féminin. Je ne veux pas participer à la sexualisation forcée du corps. Je ne veux pas diffuser l’idée que la représentation du corps soit quelque chose de sensible ou sulfureux. Je ne veux pas transmettre l’idée que certaines parties du corps soient honteuses ou à cacher.
C’est un vrai choix politique.
Ce type de modération systématique est toxique pour la société. Si parfois montrer peut choquer ou gêner, cacher et créer un tabou a de réelles conséquences aussi, des conséquences que je ne veux pas cautionner. Les complexes, les tabous, les hontes, les mal-êtres, viennent aussi de là.
Du coup je marque, ou pas, mes images en fonction du contexte, de l’intention, de l’approche, de ce qui est le cœur ou non de la photo, et pas forcément en fonction de ce qu’on y voit objectivement. Faire autrement serait aller en sens totalement contraire à ce que je fais dans ce projet photo.
Vis à vis de vous
L’équilibre est difficile, subjectif. Je ne prétends pas avoir toujours le bon. J’essaie. Vous êtes les bienvenus à m’y aider mais ne venez pas me voir uniquement parce qu’on voit du nu, surtout si cela ne vous a pas gêné vous-même.
Venez, poliment, en expliquant quelle image vous a posé problème et en quoi. J’écoute, toujours, même si je me réserve le droit de ne pas forcément choisir les mêmes équilibres que vous, ou que parfois je retiens de répondre pour ne pas entrer dans de longues discussions qui ne diront rien qui n’ait déjà été dit 100 fois de chaque côté.
Ne venez pas par contre pas au nom quiconque sauf vous, et pas au nom de tiers hypothétiques qui ne vous ont rien demandé. Ne venez par exemple pas au nom d’enfants qui n’ont en réalité pas vu mes images et qui se contenteraient probablement de dire « oh c’est beau » si justement on ne leur inculquait pas le dégout du corps.