La douceur du feu de l’âtre est une métaphore brûlante, elle défend et détend autant qu’elle menace et consume.
En répondant à ce projet une lame se fiche dans le glacier, elle déchire et l’on voudrait l’oublier. Pourtant rien ne se refermera, la structure qui nous fige est tout sauf salvatrice. Elle prend, capture, exploite et vide. On voudrait crier, mordre, étinceler et pourtant cette peur animale, primale, instinctive, reptilienne, nous rappelle sans cesse. Chute, oubli, honte, châtiment, repli.
Une sensation de hors temps se fait sentir. Temps fort, temps faible, tantale, titan. La flottaison vers la grâce de l’instant se mêle au nécessaire Contre dans le vide. Pas de guérison, pas de swift, juste du Dehors. Respirer sans en avoir l’Air. Sens la vitesse du présent pur, et repousse toute anticipation.
On ne brise pas de chaîne sans la penser destructible, on ne se libère pas du joug sans croire à une révolution. On ne parle pas à son corps en le cachant. Sous le soleil de bienveillance qu’est Éric nous avons illuminé l’invisible.