J’appuyais sur les freins. En permanence. Quand on refuse la vie ça donne une impression fugace de contrôle.
Bien évidemment ça ne fonctionne pas vraiment. On gâche tout l’effort à lutter contre la pente au lieu d’apprendre à la contrôler et s’en servir pour aller où on veut.
J’ai appris depuis que contrôler c’est lâcher les freins. Ce n’est pas encore naturel pour moi, ni simple. Je me crisque encore à essayer d’empêcher la terre de tourner mais j’ai passé la première étape : Parfois je dessère un peu et je m’autorise à vivre, un bref instant.