Il y avait des pistes où partir. Je n’ai pas osé. Par honte, par peur d’un jugement, je ne sais pas. Il faut y aller pas à pas.
Laisse-moi.
Tu as caressé ma poitrine dénudée. Ta bouche s’est emparée de la mienne. Nos langues se sont mélangées.
Tes mains ont parcouru mon corps, cartographié ma peau et ses frissons.
Quand tes lèvres ont quitté les miennes et qu’elles se sont aventurées sur ma mâchoire, mon cou puis mes seins, je n’ai pu retenir mes gémissements.
Tu as continué d’effleurer ma peau : mes flancs, mon ventre. Tu t’es dirigé doucement vers mes cuisses.
Le contact avec ma peau a été rompu par la présence des bas. Mais cela ne t’a pas arrêté. Tu m’as légèrement griffé quand tu as saisi leur bord pour les faire glisser le long de mes jambes.
J’ai perdu tout sens des réalités quand tes doigts se sont emparés de mon intimité.
Je me suis envolée quand ta langue est descendue entre mes seins pour rejoindre mon nombril, puis mon sexe.
J’ai définitivement perdu le fil quand tu es venu en moi, quand nous ne faisions plus qu’un, quand nous avons joui ensemble.
Je sens ton regard sur moi. Mais il est temps que tu t’en ailles. Je suis épuisée. Oh tu reviendras. Parce que j’ai aimé ce que tu m’as offert. Parce que j’ai envie de t’offrir autant en retour.
Regarde moi une dernière fois. Grave dans ta mémoire la moindre parcelle de ce corps que tu as seulement découvert ce soir.
Ensuite…
Laisse-moi.