Les collants rendent superbement malgré la silhouette dans l’ombre. J’aurais voulu faire beaucoup de choses mais j’ai eu trop d’hésitations.
“Rejoins moi”
Ces deux mots ont embrasé mes sens déjà échauffés.
Elle m’avait demandé de l’écouter. Je l’ai fait. Religieusement.
En dépit du fait que mes yeux étaient sans cesse attirés par sa poitrine dévoilée par sa chemise ouverte, par les bas noirs qui sublimaient ses jambes fines.
Je l’avais écoutée me dire ce qu’elle voulait, ce qu’elle ne voulait pas, ce que j’avais le droit de faire, ce que je devais faire pour la satisfaire.
Quand elle m’a fait signe d’approcher, j’ai fait un pas vers elle, la main tendue vers ce sein que je devinais sous le tissu noir. Elle a soupiré quand ma peau a rencontré la sienne, quand nos lèvres se sont enfin touchées.
Elle est descendue de son tabouret. J’ai fait glisser la chemise le long de ses bras.
Je l’ai contemplée. Nue à l’exception de ses bas.
Elle m’a demandé d’aller tirer les rideaux. Pendant ce temps, elle s’est allongée à même le sol.
Quand je me suis tournée à nouveau vers elle, son regard m’a électrisé.
“Rejoins-moi”.