J’ai opposé âme et architecture abstraite dans la photo précédente. Ici on est en double lecture. Je l’ai pensée sur place dans le registre de l’émotion, et l’ai sélectionné dans une optique plutôt abstraite. Je la lis différemment suivant les jours.
Une des raisons est probablement la pose très simple, sans artifice.
Sans artifice. C’est une des expressions qui symbolisent mes recherches initiales dans le nu et pourquoi j’y suis resté.
Oh, je joue parfois avec le regard. Je cherche parfois le désir ou la séduction. Je ne peux évidemment m’abstraire ni totalement ni en permanence du côté érotique ou interdit du nu. Je ne le veux d’ailleurs même pas. Pour autant ce qui s’est révélé c’est que le nu en séance longue enlève souvent une grande partie de la carapace qu’on se forge en permanence. Sans oser dire qu’on se dépouille totalement des artifices, on s’y montre tout même différemment, un peu plus honnêtement.