J’aime beaucoup la manière dont il représente ce qui pourrait être perçu comme un « défaut ».
Je te le dis souvent : il y a un gap entre Insta et la vraie vie.
Dans la vraie vie, j’ai un peu de plus au ventre, parce que mon fils a vu le jour il y a quelques années,
Dans la vraie vie, je n’ai pas toujours le teint frais,
Dans la vraie vie, j’ai fais boucler mes cheveux pour m’éviter d’avoir a me demander comment les coiffer (et l’effet en pétard, ça passe crème ! Tout le monde pense que c’est savamment étudié 😅)
Dans la vraie vie, j’ai des rides : le temps les creuse, et pas que lui. Mes émotions sont rarement cachées, et ceux qui me connaissent personnellement savent combien mon visage ne sait pas mentir.
Toutes mes rides d’expressions, de mon front qui plisse, aux creux sous mes pommettes, en passant par les pattes d’oies sur l’extérieur de mes paupières… je les aime. Je te les montre […]. Elle te montrent juste combien je suis en VIE.
Ce sont ses mots et ils me touchent.
Je ne me reconnais pas dans les photos lissées, travaillées, pensées comme la représentation d’une image parfaite. Je photographie des humains et pas des mannequins. Ça fait toute la différence pour moi.
Cette mèche de cheveux elle n’est pas qu’un détail qu’on n’a pas écarté. Elle est la vie dans cette photo qui sinon serait bien triste. Ces pattes d’oie et ces marques de peau ne sont pas des défauts. Ils sont la marque d’expressions passées et présentes, la trace d’une vie et d’une réalité.
Non seulement je n’ai pas envie de les cacher mais je crois que je n’aurais simplement pas retenu la photo pour publication sans ces détails. Elle n’aurait plus aucun intérêt, plus aucun sens. Le demi-sourire à moitié caché ne donne un peu de chaleur que s’il est dans cette réalité.