La faible profondeur de champ m’aide à créer cette attention, à sortir de l’image plate.
J’en abuse, j’en ai conscience, au point de trop souvent me retrouver avec un œil flou sur les portraits.
Et pourtant, au delà du résultat sur l’image finale, cette profondeur de champ c’est me poser la question de où je souhaite faire porter le regard. S’attacher à la dentelle, à la transparence proche du pubis ou au grain de peau plus haut donne des photos différentes.
Cette intention se perçoit, et joue plus que ce qu’on montre ou non.
Je cherche l’intime, cette zone où on sait pénétrer au delà de ce qui se fait, mais où rien n’est affiché ou sulfureux, juste un espace personnel qui ne se dévoile habituellement pas.